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HISTOIRE DE LA POLICE NATIONALE

 

L'appellation « police nationale » fut donnée à une administration pour la première fois sous le régime de Vichy par la loi du 23 avril 1941 . Cette loi place les polices municipales sous l'autorité des préfets au lieu des maires (sauf pour la police parisienne déjà sous autorité de l'État depuis Colbert et Gabriel Nicolas de la Reynie ). Les structures de la police sont alors chamboulées et ses diverses missions clairement identifiées : police judiciaire, renseignements généraux (RG) et sécurité publique. Le territoire est divisé sur trois échelles : la région est associée au préfet de région, le district (un département) au préfet, la circonscription au commissaire.

Cette organisation sera conservée par les IV e et V e République .

Cette administration est remplacée en 1944 par la Sûreté nationale et, finalement, la loi du 10 juillet 1966 crée l'actuelle Police nationale incluant la Préfecture de Police de Paris (créée par la loi du 9 juillet 1964 ).

Du milieu du XX e siècle à 1984 , la police nationale a participé à l' aide médicale urgente avec sa composante police secours, tâche maintenant dévolue aux sapeurs-pompiers . Toutefois, les CRS participent toujours aux secours en montagne et à la surveillance des plages .

 

HISTOIRE DE LA GENDARMERIE

La gendarmerie est fille de la maréchaussée. Force militaire née au 12ème siècle, chargée initialement de surveiller les "gens de guerre et pillards" et de rendre la justice aux armées. Dans le désordre des polices et des juridictions de l'ancien régime, ses compétences se sont accrues peu à peu.

Puissant instrument aux mains du pouvoir royal, elle contribue à l'avènement de l'État moderne. L'édit de PARIS en 1536, qui lui confie la répression des crimes de grand chemin, étend ses attributions au delà du domaine militaire.

Dotée d'attributions mixtes, civiles et militaires, la maréchaussée est à la fois une force de police au service du roi ou des juges ordinaires et une juridiction d'exception.

Ses structures s'organisent: le 18ème siècle jette sur le territoire un filet de brigades où patrouillent chaque jour des cavaliers aux tenues désormais uniformes.

En 1789, la maréchaussée, incarnation de l'autorité royale, jouit d'une grande popularité, au point d'être qualifiée dans les cahiers de doléance, de "corps le plus utile de la nation".

La révolution elle même a bientôt besoin d'ordre. Elle reconduit dans ses attributions passées l'ancienne maréchaussée, rebaptisée gendarmerie nationale en 1791 et double ses effectifs. Seules disparaissent ses fonctions juridictionnelles peu conformes avec la théorie de la séparation des pouvoirs.

sous l'empireLa loi du 28 germinal an VI, véritable charte de la Gendarmerie, codifie pour longtemps ses principes d'action et ses attributions, faisant notamment le partage entre ses missions de police administratives et celles de police judiciaire.

Sous l'empire comme sous la révolution, elle se couvre de gloire sur les champs de bataille, à Hondschoote puis à Dantzig Burgos ou Villodrigo. La Gendarmerie devient l'Arme favorite de Napoléon. Il lui confie sa garde personnelle et la comble d'honneurs. Avec leur haute taille et leur grande vertu, les gendarmes, en 1800, sont devenus,selon les mots du général Radet "les premiers soldats de la république.

Après 1814, sa fidélité obstinée aux légalités constitutionnelles successives, la place, à chaque révolution, dans le camp des vaincus. Elle subi la concurrence répétée de la garde nationale. Pourtant, au 19ème siècle, les textes réglementaires, relatifs à la gendarmerie modifient peu à peu les grandes orientations de la loi de germinal an VI. Ces périodes de disgrâce ont aussi la vertu de forcer les gendarmes à se replier dans les campagnes. Ils y trouvent l'estime que PARIS leur refuse et enracinent pour longtemps la notoriété de l'institution.

En 1950, chaque canton a sa brigade. Puis les régimes découvrent l'intérêt de disposer d'une force militaire chargée de veiller à l'ordre public. Ils créent de nouvelles unités: la gendarmerie d'Afrique en 1833, les voltigeurs corses en 1835 ou la garde républicaine en 1848.

gendarmes du début du 20ème siècleCe n'est qu'avec la IIIème république que la gendarmerie retrouve la stabilité politique nécessaire à l'accomplissement de ses missions. Elle est de tous les rêves de la république. Ambassadeur de la république au village, le gendarme renseigne autant qu'il réprime. Hors de la métropole, il est la cheville ouvrière de l'aventure coloniale. Brocardé, mais respecté, confirmé dans ses missions par le décret de 20 mai 1903, "pandore" a retrouvé sa place dans la vie de la nation.

La participation aux guerres de ce siècle lui confère un rang équivalent à celui des autres armes. Au XX siècle, elle épouse résolument le progrès technique. La bicyclette,l'automobile puis l'informatique dès 1970 pour s'adapter aux profondes mutations de la société française.

Aujourd'hui, la gendarmerie présente toujours la singularité de savoir conjuguer les exigences de la modernité avec les richesses de la tradition. Chaque unité, même récemment créée, semble trouver un écho dans l'histoire de l'arme.


 

 

 

 

 

 

 

 

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